BoBaBi en Festival

Savoure notre spécialité asiatique qui fait des émules en festival : le BAO (à prononcer bao). Il s’agit d’un pain vapeur moelleux garni de saveurs asiatiques. Mais pas n’importe lesquelles chez BoBaBi : un tofu suisse mariné maison, une mayo à l’ail trop bonne, des pickles cajolés avec amour et des notes fraiches de basilic thai et de coriandre. Un arc-en-ciel de saveurs à chaque bouchée. Gage de qualité, nous mettons tout en oeuvre pour vous proposer du bio et du local, comme à notre habitude.

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La Terre Ô Fées côté cuisine

Ca ne fait pas une demi-heure que j’ai commencé, que je pleure déjà. Ce n’est pas ainsi que j’imaginais mes débuts à la Terre Ô Fées. Lorsque j’ai découvert la cuisine créative, locavore et biologique de ce restaurant neuchâtelois, j’ai su qu’il fallait que j’y fasse un stage. Ayant sympathisé avec les propriétaires, ils m’ont accepté pour une semaine de travail, soit du jeudi matin au dimanche après-midi en arrière-salle.

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Une Seule Planète – Les recettes de l’émission

Samedi dernier, en passant dans une de nos épiceries yverdonnoises préférées, Suzanna, la gérante me fait : « Vous savez, il y a déjà trente personnes qui sont passées pour demander du tempeh ».

La veille, mon oncle m’appelle et me dit « Régis, tu passes bien à la télé. D’habitude, je ne regarde pas trop ces émissions. Ces trucs avec le CO2 et tout, ça m’intéresse pas trop. Mais c’est quoi ces machins que tu as cuisiné ? ».

A présent, la journaliste de l’émission me demande si on peut partager les recettes du tournage. Avec plaisir les amis, mais s’il vous plait : n’achetez pas de poivrons avant l’été prochain !

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Un mois végane. La promesse n’a pas été tenue.

J’ai commencé le challenge du novembre végane avec l’idée que ce mois serai propice à la réflexion sur mon mode d’alimentation. J’en suis arrivé à la conclusion que le véganisme n’est pas la meilleure solution. D’ailleurs j’ai un regain d’intérêt pour la viande comme jamais après cinq ans de flexitarisme. Comment ai-je pu en arriver-là ? Rétrospective sur ce mois particulier. Lire la suite

Reggie’ Monday chez Paul Bocuse – Bilan

Jeudi, j’avais déjà la gorge qui se nouait à l’idée du stage qui se terminait déjà. Depuis le début, j’avais marqué les étapes de ce séjour extraordinaire : Ah ! C’est dans un mois. – Je pars bientôt ! – Ca y est je commence demain ! – Le premier jour, puis le second. La moitié du stage déjà. Puis la fin est arrivée aussi soudainement que le début. Clap de fin, retour au bureau. Je penses que tu connais cette sensation.

Trois exaltantes semaines à l’Institut Paul Bocuse. L’heure de faire le bilan. Lire la suite

En cuisine à l’Institut Paul Bocuse

8h30-18h00, épuisé mais heureux

Katy nous avait dit qu’on finirait à 16h30, mais le programme est intensif. Le premier jour a été dédié à la découpe des légumes, les fonds et les veloutés. Chef Sébastien a une finale de Meilleur Ouvrier de France à son actif et enseigne à l’Institut depuis 5 ans. Je l’ai trouvé un peu froid au premier abord mais on sait que les chefs s’arrondissent avec le temps. Lire la suite

Réflexions : un animal abattu pour sa fourrure vaut-il plus que celui pour sa viande ?

Aujourd’hui j’ai envie de te raconter une péripétie certainement révélatrice de nos valeurs et de la cohérence de nos actes. Depuis quelques temps, je cherche a adopter un mode de vie un peu plus minimaliste et à me désencombrer d’une partie de ce qui me semble à présent superflu. En faisant le tri dans mes affaires, je suis tombé sur une peau de renne, que j’avais acheté il y a quelques années pour meubler mon ancienne chambre.

N’en souhaitant plus, j’ai donc posté une annonce de vente sur un groupe facebook, en compagnie d’autres objets. Qu’elle ne fut pas ma surprise de rapidement découvrir que cette peau suscitait le dégoût et l’offuscation d’une frange des internautes. Je le confesse, au début, je me suis demandé pourquoi, et je me le demande encore. Je suis évidemment navré d’avoir heurté la sensibilité des amoureux de la nature, mais j’ai besoin de ton avis pour savoir si je suis un être auquel il manque un brin compassion et d’intelligence émotionnelle.
J’admets qu’un animal a été sacrifié pour sa peau, et avoue ne pas savoir dans quelle condition et de ce qu’il est advenu du reste de sa dépouille. Pour en avoir observé en Norvège, je comprends aussi que c’est un bel animal, parmi d’autres animaux à poils mignons qui se font tanner pour leur peau.

Ce que je ne comprends pas, c’est pourquoi il y autant d’indignation pour cet animal alors que les milliards d’autres qui sont élevés dans des enclos en béton, blessés et abattus dans des conditions indignes par les êtres supposés moraux que nous sommes ne suscitent qu’un haussement de sourcil dans une discussion de comptoir autours d’une côtelette à midi avec les collègues (caricature).

Ce que je veux dire, c’est que le renne que j’ai sacrifié et cautionné par mon acte d’achat correspond à une fraction de la souffrance animale de l’élevage animal de masse qui nourrit la majorité de la population. Démarche que je combats aujourd’hui au travers de mes ateliers culinaires dans le but de proposer des alternatives à notre alimentation carniste, bien moins éthique à bien des égards à mon sens…

Si aujourd’hui je n’aurais pas effectué cet achat malheureux, et même si je ne prétends pas être irréprochable, cet incident aura l’avantage de me révéler que je ne suis pas encore totalement cohérent entre mes actes et mes valeurs.

Qu’en penses-tu, et que ferais-tu à ma place avec cette peau de bête ? Que ferais-tu dans une situation similaire, admettons que tu hériterais d’une peau d’un animal sauvage ?